
Psychothérapie contre Coaching : que choisir ?
Deux accompagnements différents :
« Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leurs vies, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet. Ce que tu acceptes te transforme. »
Carl Gustav Jung
Nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre à faire des choix, à espérer sortir d’une impasse, à avoir des doutes, à vouloir croire à un changement possible – pour un mieux-être au quotidien, mais nous ne savons pas comment nous y prendre.
Se posent alors ces questions : « Qui choisir ? Comment choisir ? Comment trouver celui ou celle avec qui prendre R.-V. ? Qu’est–ce qui me conviendrait le mieux ? »
Pour expliquer brièvement : au départ, le coaching était utilisé pour les sportifs, puis il s’est développé aux entreprises, et maintenant au grand public – même s’il est beaucoup plus connu aujourd’hui dans les pays anglo-saxons.
Il existe aujourd’hui de multiples approches autant pour l’une que pour l’autre de ces deux types d’accompagnement.
Un psychothérapeute travaillera sur les symptômes, le coach travaillera sur la mise à jour des ressources d’une situation présente vers un objectif détaillé, précis, une mise au clair.
Les deux points de vue sont complémentaires, une aide à la personne, un échange entre deux personnes pour qu’une confiance s’établisse. Dans les deux cas, un fil conducteur : aider la personne vers un mieux-être. Ce sont des cheminements « humains » afin de redonner confiance, redevenir soi-même et guérir ou aller de l’avant.
Concernant la Psychothérapie, ce processus est davantage une exploration de la personne par rapport à son passé. Elle peut être une thérapie de couple, une thérapie familiale, une thérapie cognitive ou comportementale. Le but est que le patient, au cours des séances, se penche sur son passé afin de voir à quels moments certains troubles et/ou difficultés sont apparues.
Le psychothérapeute va l’accompagner dans ses expériences passées, afin de revenir sur son « histoire », incluant l’histoire de ceux qui l’ont entouré – dans lebut de « soulager » le patient et lui permettre d’accepter son passé.
Il va intervenir davantage sur des problématiques passées. « Pourquoi je n’arrive pas à trouver une réalisation satisfaisante ? Pourquoi suis-je comme ça ? » par exemple.
Le Coaching est l’accompagnement d’une personne dans un domaine personnel ou professionnel dans le but de développer ses propres ressources. Il permettra au client de découvrir son potentiel, en fonction de ses besoins et de ses valeurs, de répondre à des choix, de choisir d’avancer au lieu de rester dans une situation inappropriée, de relever des défis tenant à cœur, et tout simplement de devenir ce que l’on veut être au lieu d’être ce que l’on attend de nous.
Ceci pour reprendre confiance, pour assumer qui on est et savoir pourquoi nous réagissons de telle manière. S’accepter pour avancer avec davantage de liberté, professionnellement et personnellement.
Le coach aide son client à y voir plus clair sur la situation et essaie de pointer et de mettre à jour les résistances/blocages.
Le coach aide en posant des questions précises pour que le coaché trouve par lui-même des réponses à ses interrogations. Mais le coach ne donne pas de conseils, il accompagne comme un guide la personne afin d’accéder à une autonomisation. Il est un révélateur de conscience : des prises de conscience se déclenchent au fur et à mesure des séances.
Les limites du Coaching
Il peut arriver qu’une limite se présente lors d’une séance de coaching. Un client peut venir avec une demande précise qui engendrera, à un moment donné, une question relevant de la psychothérapie. Par exemple, une problématique relevée (empêchant d’avancer) peut être reliée à d’autres évènements. Au coach, et cela fait partie de la posture de coach, de savoir reconnaître ses limites et d’orienter son client vers le professionnel correspondant à un processus autre ou en parallèle.
Et moi, pourquoi le Coaching ?
Pour ma part, j’ai choisi le coaching parce que le mot coaching a un côté dynamique et largement tourné vers l’humain. Certains ont pu trouver leur vocation dès leur plus jeune âge, d’autres cherchent leur mission. J’ai travaillé longtemps en entreprise, avec beaucoup de contacts à l’extérieur, mais il m’a toujours manqué quelque chose – et surtout je voulais toujours chercher à comprendre les réactions des uns et des autres. Qu’est-ce que je voulais vraiment faire ? En quête de sens et parce que je voulais me sentir utile d’apporter ma contribution, j’ai suivi mon intuition et, au fur et à mesure de mon installation, ai voulu rendre l’espoir à ceux qui n’en avaient plus. Le plus souvent, nous réussissons bien mieux dans ce qui nous procure du sens. Je pense sincèrement que nous avons tous les moyens de devenir « celui ou celle que nous sommes vraiment ». Et c’est ce choix qui m’a conduit vers l’étude de l’ennéagramme, en particulier, qui nous ouvre un champ des possibles sur nous-mêmes et sur nos façons d’interagir avec les autres. Cette boussole nous explique de manière très logique comment nous fonctionnons face à des situations et comment nous nous protégeons en reproduisant inconsciemment (bien souvent) les mêmes stratégies de protection.
Dans les deux cas, l’un fera un pas de plus vers un mieux-être, l’autre fera un pas de plus vers son objectif.
Mes clients en général sont des personnes en difficulté dans leur quotidien par rapport à leur vie personnelle et professionnelle – les deux environnements étant liés l’un à l’autre.
Principalement des personnes qui veulent évoluer professionnellement mais ne le peuvent pas de par leurs priorités personnelles. Apprendre à prioriser et à gagner en liberté les aideront alors à avoir un quotidien plus serein.
« Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres. »
Confucius (551–479 av. J.-C.)